La méthode 70-20-10 est un modèle d’apprentissage largement utilisé dans le domaine de la formation professionnelle. Elle repose sur une répartition précise des sources d’apprentissage :
Ce modèle, développé dans les années 1990 par des chercheurs du Center for Creative Leadership (Lombardo & Eichinger), reste aujourd’hui un référentiel stratégique pour les responsables formation, car il reflète fidèlement la manière dont les adultes apprennent en situation professionnelle.
En intégrant cette approche dans leur plan de développement des compétences, les organismes de formation peuvent concevoir des dispositifs pédagogiques plus efficaces, plus engageants et centrés sur les besoins réels des apprenants.
👉 Apprentissage ancré dans la réalité du travail
Les salariés développent des compétences directement applicables, ce qui augmente leur autonomie et leur efficacité.
👉 Motivation renforcée
Apprendre par l’expérience ou à travers des échanges humains rend l’apprentissage plus engageant et durable.
👉 Optimisation des budgets formation
En valorisant les pratiques de terrain et les ressources internes, les coûts de formation peuvent être réduits sans sacrifier la qualité.
👉 Culture du feedback
Les 20 % d’apprentissage social encouragent les interactions entre collègues, le tutorat, les retours constructifs… ce qui renforce la culture de la collaboration.
👉 Déploiement flexible
Cette méthode peut s’adapter aussi bien à des parcours 100 % en entreprise, qu’à des blended learning ou des dispositifs multimodaux.
📘 Formation de nouveaux managers
🛠️ Montée en compétences techniques
🎯 Développement commercial
⚠️ Pas une règle stricte
Il ne faut pas prendre cette répartition comme une formule rigide. Le 70-20-10 est un cadre, pas un objectif chiffré absolu.
⚠️ Difficile à mesurer
Les apprentissages informels (les 70 et 20 %) sont plus difficiles à évaluer et à tracer dans un LMS ou un bilan pédagogique.
⚠️ Risque d’inégalité
Sans accompagnement, certains collaborateurs pourraient ne pas avoir les mêmes opportunités d’apprentissage expérientiel.
⚠️ Nécessite une vraie culture d’entreprise
Pour que la méthode fonctionne, il faut une culture qui valorise l’apprentissage continu, le droit à l’erreur, et les échanges entre collègues.
✔️ Parce qu’elle reflète la réalité de l’apprentissage au travail
La majorité des compétences professionnelles se développent sur le terrain, pas uniquement en salle de classe.
✔️ Parce qu’elle permet de mieux impliquer les collaborateurs dans leur montée en compétences, tout en valorisant leurs expériences passées.
✔️ Parce qu’elle favorise une approche hybride et agile de la formation — essentielle dans un monde professionnel en mutation constante.
✔️ Parce qu’elle est parfaitement compatible avec les outils numériques modernes (LMS, plateformes collaboratives, tutorat digital, etc.)
✔️ Parce qu’elle pousse les organismes de formation à repenser leurs parcours en y intégrant davantage de situations concrètes, de social learning et d’expérientiel.